Inutile d’être un expert en vin pour différencier un bon vin d’un mauvais. Pour prévenir les surprises et les grimaces de vos invités, il suffit d’appliquer quelques règles de base et de faire appel à vos sens.
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Adopter une approche dépourvue de partialité
Lors de la dégustation d’un vin, mettez de côté vos préférences personnelles. Surtout si vous dégustez pour d’autres personnes, comme des invités qui ont probablement des goûts différents. En effet, un mauvais vin n’est pas simplement un vin que vous n’appréciez pas, mais plutôt un vin qui ne répond pas aux critères d’une expérience de dégustation optimale. Pour choisir un vin de qualité lors de votre dégustation, consultez un caviste à Lyon qui saura vous guider vers les meilleurs crus.
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Utiliser quasiment tous vos sens
Lors d’une dégustation, les sens les plus sollicités par définition sont l’odorat et le goût. Le son émis lors de l’ouverture du bouchon et la couleur du vin fournissent autant d’indices pour se forger une idée du cru à découvrir. Pour maintenir l’acuité de vos nez et de vos palais, évitez de fumer ou de consommer des aliments forts en goût juste avant la dégustation.
Lire attentivement l’étiquette
Il est incorrect de penser que plus un vin est vieux, meilleur il est. En effet, certains crus s’améliorent avec le temps. D’autres, en revanche, perdent en qualité, particulièrement lorsque la température et les conditions de stockage ne sont pas surveillées de près.
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Cependant, le millésime, qui correspond à l’année de production, fournit des informations pertinentes. L’ensoleillement joue un rôle essentiel dans la qualité des fruits avant la récolte. Un guide des vins ou une brève recherche en ligne peut fournir des informations précieuses.
Examiner le vin
Une robe intense et brillante est un indicateur de qualité. Pour les vins rouges, une teinte qui évolue vers le rouge orangé signale un vin d’âge avancé, tandis qu’un vin jeune présente une teinte plus violine. Dans le cas des vins blancs, leur évolution vers des nuances dorées révèle leur ancienneté. Notez aussi que la couleur d’un vin est également influencée par le cépage utilisé.
Savourer le vin en inhalant ses arômes
À l’ouverture de la bouteille, humez le bouchon afin de détecter d’éventuels défauts, tels que :
- Des odeurs de renfermé ou
- De pourriture
Si le vin est dit « ouvert », vous pourrez identifier ses premiers arômes, tels que floraux, minéraux, ou épicés. S’il est « fermé », il doit être aéré pour révéler ses arômes. Plus la variété des arômes est grande, meilleure est la qualité du vin.
Déguster le vin
Comme leurs arômes, leur goût doit afficher une complexité et un équilibre harmonieux. Un vin bien élaboré ne devrait pas être perturbé par un goût d’alcool ou de sucre excessif. Pour les vins rouges, le parfait équilibre réside dans une subtile combinaison d’acidité, d’onctuosité et de tanins. Par exemple, un excès de tanins produirait un goût astringent.
Quant aux vins blancs, secs, demi-secs, doux, moelleux ou liquoreux, leur équilibre repose sur une alliance entre onctuosité et acidité. Trop d’acidité les rendrait âpres, tandis que trop d’onctuosité serait écœurante.
Enfin, la longueur en bouche est importante. Celle-ci est mesurée en caudalies. Une persistance aromatique accrue témoigne de la qualité, contrairement à un vin éphémère. D’ailleurs, certains vins très expressifs atteignent jusqu’à vingt caudalies.